Techniques de présentation de plaidoyer contre la peine : Amnesty International outille une vingtaine d’activistes

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La journée du samedi 12 Mai a été consacrée a la formation sur les techniques sur le plaidoyer contre la peine de mort . C’était au CODIAM à Cotonou.Animée par Oluwatosin Popoola, membre de l’équique peine de mort du Secrétariat International d’Amnesty à Londres, cette formation a pour but essentiel d’outiller 20 activistes d’Amnesty International Bénin et ses partenaires sur les techniques efficaces de plaidoyer en faveur de l’éradication de la peine de mort.

En effet, Amnesty international Bénin, après avoir réussi le lobbying qui a conduit à convaincre le gouvernement béninois à abolir la peine de mort en cette année 2018, entend profiter de cet succès pour étendre sa politique abolitionniste à d’autres Etats voisins, et même de l’Afrique sub-saharienne. C’est dans ce contexte qu’a été initiée cette formation qui a mis l’accent sur le potentiel et le militantisme des participants.[/vc_column_text][vc_column_text]Militants et représentants des associations partenaires acquits à la cause ont suivi avec attention les modules sur : l’Etat des lieux sur la peine de mort en Afrique subsaharienne et dans le monde, les Lois et traités essentiels sur la peine de mort et Les différentes opportunités pour le plaidoyer sur l’abolition de la peine de mort. Satisfaits, ils se sont réjouis d’avoir reçu les parchemins qui témoignent des nouvelles compétences acquises.

Pour le formateur, Oluwatosin Popoola, le but de cette formation est d’encourager les militants béninois à poursuivre leur travail de plaidoirie en faveur de l’abolition de la peine de mort dans tous les pays de l’Afrique sub-saharienne. «J’espère que la formation donnée aux militants béninois pourra aller dans le sens de cette mobilisation pour l’abolition de la peine de mort en Afrique Sub-Saharienne», a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, Glory Cyriaque Hossou, coordinateur du Comité ‘’peine de mort’’ a remercié le formateur venu du Secrétariat International de Amnesty ainsi que les organisateurs pour leur participation. Il a affirmé que la mission du Bénin est de continuer à s’engager en faveur de l’abolition de la peine de mort et d’influencer les pays de l’Afrique Sub-Saharienne qui n’ont pas encore aboli la peine de mort. «De par cette formation sur le plaidoyer, Amnesty International Bénin est entrain de célébrer l’effort du gouvernement et des institutions du Bénin mais aussi la synergie de ces entités qui ont cru au droit à la vie», dira Fidèle Kikan, Directeur d’AI-Bénin. Pour lui, il reste encore 29 pays en Afrique à aller conquérir et le Bénin de par son  processus et sa démocratie doit aller influencer le processus un peu en panne ou en bonne voie dans certains Etats de l’Afrique. « Notre vision est de pouvoir accompagner le processus dans tous ces pays où il y a d’opportunités», a confié Fidèle Kikan. « Nous allons utiliser les voies diplomatique, parlementaire et nous baser sur ce que nous savons faire, la communauté militante », a-t-il conclu.

AI_Bénin[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]