DEMANDEZ A LA MAURITANIE DE LIBERER LES MILITANTS ANTI-ESCLAVAGISTES MOUSSA ET ABDELLAHI

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Moussa et Abdellahi dénonçaient courageusement l’esclavage en Mauritanie. Aujourd’hui, ils souffrent dans une prison isolée, où ils ne peuvent recevoir de visites ni de leur avocat ni de leurs proches.

Depuis plus d’un an, Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck sont détenus dans une prison saharienne, à Bir Moghreïn. Ce lieu, qui accueille normalement des condamnés à mort, se situe dans une région dangereuse et isolée de Mauritanie, à 1 200 kilomètres de Nouakchott, où Moussa et Abdellahi résidaient. Moussa et Abdellahi auraient été torturés en détention – leurs blessures montrent qu’ils ont été entravés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures d’affilée.

Moussa et Abdellahi ont été inculpés d’incitation à l’émeute et à la rébellion violente contre l’État, mais aucun élément prouvant ces infractions n’a été présenté au procès. Ils sont innocents et n’auraient jamais dû être déclarés coupables. Ils sont pris pour cible, réduits au silence et punis parce que ce sont des militants antiesclavagistes. Ils doivent être libérés immédiatement.

La pression internationale peut avoir un effet réel sur le droit des militants de s’exprimer ouvertement en Mauritanie.

En 2014, par exemple, beaucoup d’entre vous ont soutenu notre campagne pour la libération du militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid. Près de 400 000 sympathisant-e-s comme vous ont signé la pétition et la Cour suprême mauritanienne a statué en faveur de Biram. Celui-ci a été libéré en mai 2016.

Signez la pétition et appelez le ministre de la Justice, Moctar Malal Dia, à :

  • Faire transférer immédiatement Moussa et Abdellahi dans une prison de Nouakchott, la capitale, en attendant l’audience de la Cour suprême, à l’issue de laquelle ils devraient obtenir une libération immédiate et inconditionnelle;
  • Veiller à ce qu’ils aient accès à des soins médicaux ;
  • Diligenter une enquête officielle sur leurs allégations de torture ;
  • Leur permettre de jouir du droit de recevoir des visites régulières de leur représentant juridique et des membres de leur famille ;
  • Agir dans le respect de l’état de droit et faire en sorte que l’audience concernant MM. Biram et Saleck ait lieu sans délai ;
  • Libérer Moussa et Abdellahi immédiatement et sans condition.

L’État tente de réduire Moussa et Abdellahi au silence en les isolant dans une prison lointaine. Amnesty compte des millions de sympathisant-e-s. Avec votre aide, nous pouvons être une véritable force aux côtés de Moussa et d’Abdellahi. Réclamez leur libération aujourd’hui.

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